Quelles réorientations après une première année de droit ?

Le lycée est une période bien délicate dans laquelle on est amené à faire un choix important pour notre avenir. Ce choix peut, s’il est bien fait, conditionner la totalité de notre avenir professionnel. Il n’est donc pas à prendre à la légère, selon les dires de certains. Et pourtant, il est évident qu’en étant à peine âgé de 18 ans, il n’est pas simple de se projeter dans l’avenir. L’avenir étant si changeant, il est délicat de s’imaginer exercer la même profession durant l’intégralité de sa carrière professionnelle.

Dans quel état d’esprit doit-on faire notre choix d’orientation ?

Évidemment, il ne sera pas possible de rester éternellement au lycée et un choix est à faire. Mais relativisons sur ce choix. Il ne vous est pas nécessaire de faire le bon dès le début et souhaiter simplement découvrir une filière n’est pas un si mauvais choix dans la mesure où le nombre de formations dans le supérieur est important. Et bien qu’il soit difficile de toutes les comparer, l’approche empirique est souvent la meilleure et même s’il est possible d’être amené à se réorienter suite à cela, des compétences seront acquises.
On peut par exemple évoquer les compétences méthodologiques relatives au travail universitaire dans le fond ou dans la forme, mais également des compétences relatives à la recherche, l’étude, l’autonomie. Tant de qualités qui, même si elles devaient déboucher sur une réorientation, seraient tout de même acquises. Relativisons : l’obtention d’un diplôme n’est pas une fin en soi et les savoir-être et savoir-faire acquis même pendant une simple année seront transférables dans la vie ou encore dans le cadre d’une réorientation.

Les formations qui marchent lorsqu’il est difficile de savoir où l’on va

Incapable de faire un choix ? Il faut savoir que certaines formations permettent l’accès à un très grand nombre d’étudiants, c’est le cas par exemple de la première année de médecine qui compte parfois plus de 2000 étudiants, c’est le cas également de la psychologie et du droit. Il va de soi que ces formations sont donc celles dont le taux de réorientation est le plus élevé. Bien que le taux de réussite moyen en première année à l’université soit de l’ordre de 50%, dans ces formations, ce n’est pas du tout le cas et l’on peut donc y voir se réorienter chaque année un nombre impressionnant d’étudiants.

Le cas de la première année de droit

Le droit est un domaine qui fonctionne et qui recrute. Beaucoup d’étudiants ne termineront pas leurs études, beaucoup ne deviendront ni juristes ni avocats, mais les compétences acquises sur le fonctionnement des institutions, le droit civil, le droit pénal, le droit constitutionnel, le droit administratif et financier vous permettront, même en cas de réorientation, de disposer d’un bagage important et d’une culture juridique utile. Même si l’université ne semblait pas faite pour vous, ce type de formation vous a permis de vous ouvrir les yeux sur certains aspects liés au fonctionnement de nos institutions. La réorientation n’est donc pas à vivre comme un échec, mais comme une chance !

Envisager un parcours professionnel en dehors du cursus universitaire

Et comme l’université est loin d’être le Saint Graal, il faut savoir que d’autres cursus existent. C’est le cas d’un très grand nombre de formations professionnelles dans des domaines porteurs qui vous permettent d’exercer des métiers à la pointe dont les secteurs sont tout à fait en expansion comme c’est le cas des formations professionnelles en optique qui permettent une reconversion ou une réorientation professionnelle. Évidemment, bien d’autres secteurs sont disponibles et recrutent des étudiants issus de tout cursus à des fins de reconversion professionnelle.

Pour conclure, il faut retenir que la réorientation n’est pas à considérer comme un échec, mais comme une chance : une chance de pouvoir transférer des connaissances acquises dans un tout autre domaine, une chance de se voir exercer un autre métier, de se découvrir une passion pour un domaine dont on ignorait initialement l’existence. L’éducation se fait maintenant tout au long de la vie et se former fait maintenant partie intégrante de notre mode de vie.

18. octobre 2017 par ESDA
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